D’accord, je dois simplement être têtu…
Écrit par Peter Mate, président de Planit Canada, pour Woodworking Canada.
Je détestais l’école, mais j’adore apprendre. Je n’aimais pas l’école parce que j’avais l’impression d’acquérir des connaissances médiocres d’une source parfois géniale, mais parfois aussi douteuse. Je n’ai pas pu choisir mes professeurs à ma guise. Les professeurs que j’aimais, je les adorais. Je pouvais me passer des autres. À mon avis, beaucoup de professeurs étaient là pour leur salaire et se contentaient de transmettre des connaissances qui étaient peut-être dépassées. Je souhaitais à tout le moins avoir plus de temps pour poser des questions et débattre plutôt que de me concentrer sur la mémorisation. C’est resté ancré en moi jusqu’à ce jour. Je veux que les renseignements que je reçois proviennent des meilleures sources, et je veux pouvoir poser des questions et débattre de tout. Pour moi, rien de mieux qu’une bonne conversation. J’aime entendre des points de vue différents et j’aime défendre le mien. D’accord, je suis peut-être simplement têtu…
Quoi qu’il en soit, lorsque j’ai éprouvé des difficultés liées aux RH au début de la croissance de mon entreprise, j’ai cherché la meilleure source de réponses. Je me suis retrouvé en Californie à l’une des conférences sur les RH les plus tournées vers l’avenir au monde. J’ai été étonné. Je me sentais dépaysé. J’étais entouré de gens qui traitaient de sujets dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Je me souviens qu’ils ont abordé le sujet de la sécurité psychologique. En tant qu’employeur, au début, j’ai pensé : Mon dieu… Vraiment? Mais au fil de la conversation, j’ai beaucoup appris. J’ai assimilé une foule de connaissances et je suis rentré chez moi fort d’une nouvelle vision sur la façon d’améliorer mon entreprise.
Où peuvent donc se procurer les travailleurs du bois pour obtenir des renseignements fantastiques sur l’avenir de notre industrie? En fait, je pense que l’industrie du bois est en retard sur de nombreuses autres industries manufacturières dans le monde. Nous nous trouvons dans une situation unique où nous avons des artistes incroyables qui fabriquent des produits exceptionnels sans trop de critères préalables. Pas besoin d’un MBA, d’être un ingénieur ou d’avoir une tonne d’argent pour démarrer un petit atelier.Cela étant dit, l’industrie du bois fourmille de petits ateliers et tous n’ont pas le temps ou la possibilité de sortir et de découvrir ce que font les autres…
À mon avis, nous pouvons nous inspirer des industries du métal, de l’automobile, de l’aérospatiale, du plastique et de bien d’autres pour voir ce que l’avenir du travail du bois nous réserve.. Si vous n’avez jamais participé à un salon ou à une conférence dans un secteur manufacturier plus innovant, vous devriez y réfléchir. À maintes reprises, je vois les tendances d’autres industries se concrétiser dans la nôtre. L’avenir est évident. La conjoncture de l’industrie du bois se situe là où de nombreuses autres industries manufacturières se sont trouvées à un moment donné dans le passé. Pourquoi ne pas apprendre d’elles? Pénurie de main-d’œuvre? Ils ont connu une telle situation. Problèmes de chaîne d’approvisionnement? Oui. Des retards de production? Heu…. J’attends toujours mon Cybertruck…
On ne peut pas savoir ce qu’on ne sait pas. C’est tellement révélateur d’entendre des gens qui ont vécu ce que vous traversez et de converser avec eux. Peu importe qu’ils construisent des gadgets en plastique ou des voitures, ils ont un message à transmettre et il est inestimable. Je vous encourage donc à sortir de votre zone de confort. Assistez à un autre salon professionnel de la fabrication. Inscrivez-vous à cette conférence sur les RH prévue en Californie. Offrez-vous la sécurité psychologique de ne pas être la personne la plus intelligente de la pièce tout en vous sentant à l’aise pour mener une conversation franche. Soyez humain et apprenez des meilleurs.
Cet article a été traduit de l’article original en anglais trouvé sur le site Web de Woodworking Canada.